Je me relève.

 


Je me relève


Ils ont cru que le vent m’emporterait,

Que mes racines s’effaceraient,

Que l’ombre du doute et du froid

Ferait plier mes pas.


Mais je suis l’écho de l’orage,

Le feu qui danse sous la cendre,

Chaque blessure devient courage,

Chaque larme m’apprend à comprendre.


J’ai trébuché sur mille nuits,

Écouté le silence hurler,

Mais même brisé, même meurtri,

Mon âme refuse d’abandonner.


Car dans mon cœur, un feu demeure,

Un battement, un dernier cri,

Je suis la force et la douleur,

L’espoir qui renaît de l’oubli.

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