Sans réfléchir, sans voir les graines que nous avons semées dans la nuit.
Ils sont collés à leurs écrans, on dit qu’ils sont perdus,
Mais n’est-ce pas nous qui avons bâti les ponts qu’ils ont traversés, bien entendus ?
Nous avions nos journaux, ils ont des écrans lumineux,
Nous lisions en silence, ils glissent du bout des doigts curieux.
La roue tourne, tout change sans jamais disparaître,
La transformation est la clé, rien ne peut s’éteindre ni renaître.
Un philosophe disait : "Rien ne se crée, rien ne se perd,"
Et un sage biblique confirmait, sous le soleil, tout est éphémère.
Quand on les voit hypnotisés par leurs téléphones,
Souvenons-nous que nous avons forgé les outils qui les passionnent.
Nous avons construit les murs qu’ils scrutent avec attention,
Nous les avons formés, mais crions à l’aberration.
Avant de juger, regardons derrière nous,
Était-on meilleur, ou simplement différent dans notre parcours flou ?
Chaque génération tisse une chaîne d’humanité,
Les grands soutiennent les petits, qui reconstruisent l’humanité.
Ce n’est pas leur faute si les écrans les envoûtent,
Mais l’élan de nos projets passés les guide dans leurs routes.
Alors, ne jugeons pas à l’aveuglette, comprenons,
Une génération est une fleur dans le jardin du temps.
Partageons avec amour, et non avec honte,
Car tout ce qu’ils font, c’est l’écho de l’hé
ritage que nous leur donnons.
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