À une Etrangère


Toi que je ne connais qu’en silence,

Venue d’une terre que je ne sais nommer,

Tu es là, devant moi, dans l’ombre d’une absence,

Et je cherche encore ce que tu viens me donner.


Veux-tu un cœur vrai, malgré sa couleur,

Ou cherches-tu seulement une image à aimer ?

Je n’ai rien d’autre que mon âme en labeur,

Un homme simple, prêt à tout partager.


Peu m’importe la distance, les mers ou les vents,

Si ton regard porte une lueur sincère,

Nous marcherons ensemble, loin des jugements,

Vers un amour pur, profond et sincère.


Alors dis-moi, fille étrangère,

Que veux-tu lire au fond de mes yeux ?

Un rêve éphémère ou un amour sincère,

Un chemin à deux, béni sous les cieux ?




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