Ombres du Passé
Le vent murmure aux feuilles fanées,
Des souvenirs que l’on croyait scellés,
Un rire lointain, un écho brisé,
Dans les ruelles du temps passé.
Les jours d’antan dansent en secret,
Fantômes doux d’un ciel parfait,
Les voix aimées s’effacent sans bruit,
Comme l’écume au creux de la nuit.
Les pages jaunies d’un livre ancien,
Portent encore l’odeur des matins,
Où l’enfance riait sans regret,
Sans peur du temps, ni des reflets.
Mais le présent, jaloux et fier,
Efface tout d’un souffle amer,
Ne laissant que l’ombre dorée,
D’un hier qu’on voudrait garder.
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