À l’ombre de mes racines
Je porte en moi des terres anciennes,
Des chants perdus, des voix lointaines,
Un vent chargé d’histoires oubliées,
Que mon cœur cherche à murmurer.
Mes pas résonnent sur des pavés,
Que d’autres ont foulés avant moi,
Leur sang, leur peine, leur vérité,
Coulent encore dans mes doigts.
Qui suis-je, sinon un reflet,
D’un passé inscrit dans ma peau ?
Un souffle errant entre deux mondes,
Un nom égaré dans l’écho.
Mais quand je ferme enfin les yeux,
J’entends vibrer sous mes veines,
L’éclat puissant de mes aïeux,
Le feu sacré de ceux qui m’aiment.
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